Africa Investment Forum : le cercle des partenaires sera élargi
L’OBJECTIF EST DE COLLECTER SUFFISAMMENT DE RESSOURCES COMPTE TENU DE LA TAILLE ET DE LA MULTIPLICITÉ DES INVESTISSEMENTS. LES PROJETS STRUCTURANTS SERONT PRÉSENTÉS AU FORUM PROGRAMMÉ EN AFRIQUE DU SUD EN NOVEMBRE. LES PARTIES PRENANTES SONT LA BAD, LA BERD, AFRICA 50 ET DES INVESTISSEURS INSTITUTIONNELS.
Leila Farah Mokaddem a déclaré à cet effet que «les gouvernements et les banques multilatérales de développement ne pourront pas financer à eux seuls» les nombreux projets d’investissement visant à relever le défi du développement en Afrique, a fortiori lorsque le secteur africain des infrastructures nécessite, à lui seul, des investissements annuels de 170 millions de dollars. Il s’agira donc d’approcher la chose différemment, et d’élargir le cercle des partenaires pour y faire participer le secteur privé, à l’instar des «accords signés par la BAD et la CGEM visant à renforcer la contribution du secteur privé dans la dynamique d’intégration africaine du Royaume». C’est, d’ailleurs, l’un des points vitaux relevés par Mohamed Benchaâboun, ministre de l’économie. Dans une allocution lue par l’adjoint au directeur du Trésor, Jilali Kenzi, le ministre a déclaré que «le lancement réussi de cette initiative nous encourage à aller de l’avant et à consolider ce forum afin d’en faire un véritable marché, notamment pour les entreprises ayant des difficultés d’accès au financement, ainsi qu’un vecteur d’intégration économique et commerciale du continent».
L’édition 2018 de l’AIF a compté 2 000 participants et 277 institutions financières représentées, issues de 87 pays. 63 négociations avaient été tenues en salle de transaction, débouchant sur plus de 38 milliards de dollars d’intentions d’investissement.
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