Emprunt – Qu’est-ce qu’un emprunt ?
Il s’agit d’une somme d’argent versée par un prêteur envers un emprunteur, ce dernier s’engageant à rembourser l’emprunt avec des intérêts, sur une certaine période.
Le fait d’emprunter signifie s’endetter. N’hésite pas à consulter l’article sur le taux d’endettement ou parcourir notre blog pour en apprendre davantage sur la facturation d’entreprise.
Un emprunt est un contrat entre un prêteur et un débiteur, ce dernier contractant donc une dette financière.
A quoi sert l’emprunt ?
L’opération consiste à solliciter la mise à disposition d’une somme d’argent à un taux déterminé et pour une durée définie, pour l’achat de produits de consommation (matériel vidéo, véhicule, etc), d’un bien immobilier ou la constitution d’un capital de départ pour une entreprise.
Dans le monde des petites entreprises, l’emprunt est généralement contracté auprès d’une seule banque pour couvrir les besoins de finance nécessaires à l’activité.
Bien entendu, au plus l’entreprise génère de la richesse, au plus sa capacité d’endettement augmente.
Il existe deux grand types d’emprunt :
- l’emprunt indivis qui est le plus couramment contracté par les particuliers et les PME.
- l’emprunt obligataire qui est une solution de financement exclusif aux grandes entreprises.
L’emprunt indivis
C’est un emprunt effectué par un seul emprunter envers un unique prêteur, la plupart du temps un établissement bancaire. Trois notions primordiales sont à prendre en considération :
- l’amortissement : il s’agit du remboursement du capital emprunté seul,
- les intérêts : c’est la rémunération reçue par le prêteur, que l’emprunteur paye en plus de l’amortissement,
- l’annuité : somme décaissée de façon périodique par l’emprunteur pour rembourser le prêteur. Elle correspond donc à une partie du montant emprunté à laquelle s’ajoute les intérêts à payer au prêteur pour son service.
Il existe trois formules d’amortissement -remboursement- de l’emprunt indivis :
- amortissement classique ou constant : chaque mois, l’emprunteur rembourse une portion identique du capital emprunté, en y ajoutant les intérêts. Au fil du temps, le capital à rembourser diminue, et le montant des intérêts baisse en conséquence, puisqu’ils sont calculés sur le capital restant à rembourser.
- remboursement in fine : chaque mois, l’emprunteur paye seulement les intérêts du prêt. Le capital emprunté ne sera en effet remboursé qu’à l’issue de la période du prêt et en une seule fois. Cela permet à l’entreprise de générer du profit rapidement après avoir contracté le prêt. La contrepartie est que le montant des intérêts reste élevé pendant toute la période du prêt et que l’entreprise devra être en mesure de rembourser le capital d’une traite.
- l’annuité constante : l’emprunteur paye des mensualités absolument identiques du début à la fin de la période. En effet, le calcul vise à ce que le remboursement du capital et le paiement des intérêts s’équilibrent parfaitement, et que le montant des annuités soit linéaire.
- prêt à paliers ou à lissage : dans les deux cas, l’emprunteur ne commence le remboursement du nouveau prêt qu’après avoir fini de rembourser un prêt plus ancien (crédit à la consommation par exemple). On parle de “prêt à palier” lorsque la banque A prête et accepte de repousser le remboursement jusqu’à ce que l’emprunteur finisse de rembourser la banque B. Il s’agit en revanche d’un “lissage de prêt” lorsque la banque A accepte de reporter le remboursement après que l’emprunteur ait finit de rembourser un prêt plus ancien contracté auprès de cette même banque A. La différence entre les deux concepts réside donc dans seulement l’origine du prêteur.
L’emprunt obligataire
On parle d’emprunt obligataire lorsqu’une entreprise (ou un Etat, ou une banque) émet des obligations pour se financer. Les obligations sont des titres de créance achetés par des prêteurs que l’entreprise s’engage à rembourser avec un taux d’intérêt fixe ou variable, à une date définie d’avance.
En France, par exemple, l’Etat émet des obligations assimilables au trésor (OAT), généralement remboursables après 10 ans.
Pour l’entreprise, c’est une autre façon de se financer, en-dehors des banques, si ces dernières refusent de prêter ou que leurs conditions ne sont pas suffisamment intéressantes. Les obligations ne sont pas des actions, puisqu’elles ne donnent pas au détenteur de parts dans la société, ni de droit de décision en cas d’AG. Mais les obligations peuvent être converties en actions si le contrat signé entre emprunteur et prêteur le spécifie.
Seules les entreprises ayant au moins deux années d’existence et ayant complètement libéré leur capital à temps. Au moment de créer une entreprise, l’entrepreneur n’a pas à apporter l’intégralité du capital (20% pour les SARL, 50% pour les SAS), mais il devra avoir complété ce capital d’ici la date fixée dans les status de l’entreprise.
S’il advenait que l’entreprise fasse faillite, les investisseurs ayant achetés des titres obligataires seraient remboursés avant même les actionnaires. Il s’agit donc d’une forme d’investissement relativement sûre pour les investisseurs.
Dans le cas de l’emprunt obligataire, les règles de remboursement sont grandement similaires à celles de l’emprunt indivis.
https://debitoor.fr/termes-comptables/emprunt